Espace noms de domaine

Les extensions de Noms de domaine

Il existe différents types de noms de domaine :

  • les gTLD (Generic Top Level Domain), qui sont des noms de domaine de premier niveau, administrés par l'ICANN, tels que le .com, le .net, le .org, etc. ;
  • les ccTLD (Country Code Top Level Domains), qui sont les noms de domaine assignés à chaque pays tels que le .fr pour la France, le .be pour la Belgique, etc.
  • les nouveaux TLD, qui correspondent aux nouvelles extensions lancées en 2014 et 2015
Panorama des principales extensions de noms de domaine

.com

Il s’agit de l’extension la plus connue des internautes et la plus utilisée par les éditeurs de sites internet. Elle est toutefois largement supplantée par l’extension locale (cctld) dans certains pays tels que l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Japon.

Cctld

Il s’agit des différentes extensions nationales : le .fr pour la France, le .be pour la Belgique,  le .ch pour la Suisse, etc. Ces extensions sont plus ou moins fortement appréciées localement et utilisées pour des sites s’adressant à des internautes d’un pays donné. Elles ne sont pas adaptées à un usage international.

.net

Autrefois extension phare, le .net est passé de mode. Il reste toutefois relativement populaire auprès des webmasters et sa notoriété est proche de celles du .com et du .fr.
Le.net, peut tout comme le .com ou le .fr, être utilisé pour un site principal, un minisite ou une landing page. Toutefois, son efficacité en termes marketing sera moindre et les puristes préfèrent cantonner le .net à des usages ayant une connotation internet. Le .net peut par exemple servir pour l’intranet d’une société, la présentation de ses activités online, l’hébergement des serveurs DNS, etc.

.org

Dans l’esprit du grand public, le .org est l’extension adéquate pour les sites à but non lucratif. Certains webmasters apprécient également cette extension pour ses performances en référencement naturel.

.eu, .asia

L’extension .eu a suscité de grandes attentes lors des premières années, mais il s’agit en définitive d’un échec, car très peu d’entreprises ont choisi de développer des sites sous cette extension.
L’extension .asia, lancée en 2008, a connu les mêmes mésaventures que le .eu et ses perspectives sont encore moins favorables.

.info

Le .info est très peu connu du grand public. Certains professionnels des noms de domaine la considèrent adaptée pour des sites dédiés à des entités géographiques, des sites d’information ou des sites actualités.

.biz

Le .biz est une extension peu connue du grand public et peu prisée par les professionnels de l’internet. Son unique atout est d’être une extension historique directement gérée par l’ICANN, au même titre que le .com ou le .org. Elle est quelquefois utilisée par des sociétés internet pour y présenter leur programme d’affiliation.

.tv, .fm

Extension nationale de Tuvalu, une petite île de 1400 âmes qui sera prochainement submergée, le .tv est géré par une filiale de Verisign, qui tente d’en faire la référence pour les WebTV. L’extension  dispose d’une certaine notoriété dans le monde grâce aux Justin.tv et autres Ustream.tv et c’est également le cas en France avec par exemple Wat.tv ou Gonzague.tv, etc. Toutefois, tous ces exemples sont anciens et l’extension perd du terrain, y compris sur le segment des webTV où elle n’a pas réussi à s’imposer.
De la même manière, les gestionnaires du .fm voulaient en faire l’extension des radios en ligne, mais les webradios ne l’ont pas adoptée et cette extension est tombée dans l’oubli.

.mobi

Destiné aux sites pour mobiles, le .mobi est très peu utilisé dans l’internet et peu d’éléments incitent à l’optimisme quant à l’avenir de cette extension.

.pro

Le .pro (réservé aux sociétés) est une extension méconnue du grand public, et donc problématique si son utilisation ne s’adresse pas aux professionnels de l’internet.

.co

Ouverte au public en 2010, l’extension .co a connu une progression notable dès les premiers mois de son lancement, grâce à l’agressivité commerciale de ses distributeurs. Géré par une société privée américaine sous contrat avec la Colombie, elle a été présentée comme le successeur du .COM, comme l’extension des entreprises (COrporate, COmpany), de la Communication, comme une extension bénéficiant d’un fort trafic en navigation directe... En définitive, le .co est désormais une extension mineure, qu’il faut ignorer.

.tel

Porté par des capitaux majoritairement français, le .tel se positionne comme un annuaire des points de contacts utiles : adresses physiques, sites de la société, mais également Skype, Facebook, Twitter, etc. Les fonctionnalités permises par le .tel sont limitées, puisqu’il n’est pas possible de réaliser un site avec des images, vidéos, etc. La notoriété de l’extension est quasi nulle.

Autres extensions généralistes

Il existe d’autres extensions génériques (.xxx, .travel, .museum, .coop, etc.) et d’autres à l’origine nationales (.tk, .me, .ws,.cc,.bz, etc.) mais utilisées de manière génériques.
L’extension .tk rencontre un réel succès en termes d’enregistrements, mais uniquement du fait de la gratuité de l’extension. Le .me a également réussi à exister dans l’univers des extensions, mais sa place reste très modeste.
Les autres extensions sont en perte de vitesse et n’intéressent que les petits webmasters cherchant à disposer de mots-clés stratégiques tout en maîtrisant leur budget. La multiplication des nouvelles extensions depuis 2014 accentue encore leur marginalisation.